l'insoutenable légèreté de l'été
Voilà. C'est fini. L'été s'en va, enfin, doucement, laissant ici ou là, papiers gras et fesses bronzées, détritus récurrents. Déjà, l'incinérateur et l'heure de labeur oeuvrent de concert à supprimer cette crasse. Ah ! Quel doux moment que cet instant magique, fragile aussi, qu'est celui de la fin de l'été. Semblable aux dernières notes d'un morceau fétiche, le paysage se compose alors de petites touches épurées, c'est tout léger. Cet instant précieux ne s'appartient pas, il se devine, s'entrevoit. Désolé, il ne peut se souiller. Il est là et puis c'est tout.
jeux de mains, jeux de pékin, jeux de vilains
Tout a déjà été dit, écrit, montré quant à l'absurdité, pour les uns, la nécessité pour les autres, d'organiser ces JO à pékin. Les mêmes clivages s'intensifient maintenant sur le fait de participer, ou non, à ces dits jeux.
Nombreux sont les angles sous lesquels nous pouvons essayer d'aborder cela. Heureux sont ceux qui s'en détachent déjà. "Des tâches", voilà bien ce qui pourraient être, en somme, les maîtres mots, le symbole fort, caractérisant ces instants d'animosité exacerbée.
L'ensemble des actes vindicatifs à l'encontre de cet évènement font-ils "tâche" dans le tableau officiel qui nous est, désormais, imposé ? Les organisateurs et participants de ces jeux sont-ils des "tâches" indélébiles de l'habit mité de La Liberté ? Que penser alors de ceux et celles, les autres, qui consommeront avec avidité les images d'abord, puis les produits dérivés après ? Sont-ce des "tâches" débiles ? Manifester ses pensées sur ce sujet n'est-il pas devenu La "tâche" récurrente à effectuer ?
Et oui ! Bien heureux sont ceux qui peuvent s'en détacher !
Ne souhaitant pas entacher ce bel été, nous vous avons donc offert ce visuel d'esthète, même si, à mon sens, cinq paires de fesses eurent méritées d'être de la fête!
...
Bonne "pose" estivale !
affaire de têtes
Adieu veaux, autruches et nœuds !
A défaut d'unifier les Gaulois - les autres étant évincés - autour d'un projet de société dont la devise, obsolète, "Liberté, Egalité, Fraternité" en serait l'essence même, les dérives du voleur-karcheriseur, pour le moins, les parquent et les rassemblent, puis les dépouillent par la base. Oui ! le bêlement est de circonstance. Ah ! non ! messieurs dames, pas aujourd'hui... c'est jour de tonte !
Robin des Bois, vous le savez, volait les riches pour donner aux pauvres. Triste Sir Nicolae du Bois de Boulogne, quant à lui, vole les pauvres, donne parfois aux riches et tente surtout de tout garder dans ses p'tites pognes.
Lorsque l'ensemble du service public aura été mis à sac, les sévices publics, déjà engagés, se répandront à grands coups de matraque.
Les ondes de l'Etat nous abrutiront alors avec ce refrain populaire :
"Le mouton est un animal à poil laineux... à poil l'haineux... à poil les nœuds !"
coeur de cuir
La terre est aussi ronde qu'un ballon. La différence est que c'est sur elle que l'on s'essuie les pieds, tandis que lui, il est chéri, caressé, embrassé ; il est adulé. En somme, de ces deux sphères, c'est celle des supporters que l'on préfère. Le spectateur, lui, regardera également ailleurs. Soit ! Qu'à cela ne tienne ! Cherchons alors quelques impacts positifs du règne de ce roi ballon. d'abord, le joueur français blessé va pouvoir se consacrer à un job d'été pour Handicap International et puis, la Turquie semble déjà être assimilée à l'union européenne de football. Comme quoi, il ne faut rien dramatiser.
United Color
Sont-ce les trois couleurs identiques de deux bannières outre Atlantique, qui provoquèrent une telle similitude dans la rhétorique politique niveau tanière ? Car les similarités entre un parti, parait-il, socialiste et un autre, soit disant, démocrate, sont, non pas phallocrates, mais fantaisistes.
Dès lors, l'échéance de cet enjeux électoral, n'en devient que plus douteux, sinon alarmant. Alors, pour le coup, osons une petite plaisanterie des moins originales :
"Qui est hilare ? Qui a ri ? Ce n'est pas Hillary... !"
aux larmes, etc.
"L'être humain est bon". Ah ! bon !
Peut-être bien pour le repas d'un lion, mais sinon... !
Parce que franchement..., franchement..., excepté une fin en excréments félins, la bonté humaine, c'est l'Arlésienne, non ? ... ça trucide, ça génocide, ça extermine, puis ça élève des gloires de
pierre, nommées Liberté, Egalité, "Fratricidité", en hommage risible
des pauvres cons assassinés par le bon vouloir de leurs chefs, pour
les plaisirs d'autres chefs.
Non ! l'humain n'est pas bon. Tout juste suffisamment con à finir en soldat de plomb ou en crotte de lion.
transformation homothétique
Avez-vous remarqué, samedi soir, au Stade de France, l'absence de Jacques
Chirac ?
Sa place était occupée par le mari de Carla Bruni. C'est peut-être la
première fois qu'un Président de la République n'assiste pas à la finale de la
Coupe de France de pied-ballon.
La vitesse des chassés-croisés de la scène publique relève du monde des
gastéropodes, tellement les noms et les visages restent figées pour nos médias.
château espagnol
Qui sommes nous ?
Bon ! Le p'tit gros vautré sur un âne... c'est moi ! Je suis "pong".
Je n'aime pas les riches. Je n'aime pas les pauvres non plus, qui,
de par leur existence même, confèrent aux sales riches leur statut de
sales riches tout pourris.
L'autre, là, le beau gosse juché sur son destrier avec élégance, c'est "ping".
Il aime tout le monde et sa candeur se compare au baiser
furtif d'une larme cristalline sur un pétale de rose. Preuve en est, il
m'autorise à suivre le crottin de son cheval !
D'attardé grossier, je suis passé au rang de palefrenier
demeuré auprès de ce chevalier romantique qui, au travers de son regard
acéré, nous permet de combattre les moulins du Malin et, plus encore,
de brasser du vent.